Jean-Pierre Denis, qui préside la banque Arkéa, empoche des salaires annuels considérables, proches de 1,6 million d’euros en 2016 et en 2017, soit plus que beaucoup de patrons du CAC 40. Il a aussi passé une alliance avec Tikehau Capital, le fonds financier qui a embauché François Fillon. Cette coopération apporte une confirmation importante : son projet est d’amener son établissement vers des rivages très éloignés du mutualisme.
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Dans la croisade qu’il mène pour essayer de faire sécession du groupe Crédit mutuel, Jean-Pierre Denis, qui préside Arkéa (regroupement des fédérations de Bretagne, du Sud-Ouest et du Massif central de la banque), ne cesse de répéter, la main sur le cœur, qu’il veut conquérir son indépendance, mais surtout pas sortir du mutualisme. Pour quiconque cherche la confirmation que l’engagement n’est sans doute pas très sincère, il suffit – après beaucoup d’autres indices – d’ouvrir le dernier « document de référence » d’Arkéa pour 2017, qui vient tout juste d’être transmis à l’Autorité des marchés financiers (AMF) : on y trouve plusieurs indications qui sèment le doute sur le projet officiel.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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