Jean-Pierre Denis, qui préside la banque Arkéa, empoche des salaires annuels considérables, proches de 1,6 million d’euros en 2016 et en 2017, soit plus que beaucoup de patrons du CAC 40. Il a aussi passé une alliance avec Tikehau Capital, le fonds financier qui a embauché François Fillon. Cette coopération apporte une confirmation importante : son projet est d’amener son établissement vers des rivages très éloignés du mutualisme.
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DansDans la croisade qu’il mène pour essayer de faire sécession du groupe Crédit mutuel, Jean-Pierre Denis, qui préside Arkéa (regroupement des fédérations de Bretagne, du Sud-Ouest et du Massif central de la banque), ne cesse de répéter, la main sur le cœur, qu’il veut conquérir son indépendance, mais surtout pas sortir du mutualisme. Pour quiconque cherche la confirmation que l’engagement n’est sans doute pas très sincère, il suffit – après beaucoup d’autres indices – d’ouvrir le dernier « document de référence » d’Arkéa pour 2017, qui vient tout juste d’être transmis à l’Autorité des marchés financiers (AMF) : on y trouve plusieurs indications qui sèment le doute sur le projet officiel.