Économie et social

Le marché de l'eau en Ile-de-France: une bataille à 300 millions d'euros

Après Paris, les communes de banlieue vont-elles à leur tour décider de gérer elles-mêmes leur service de distribution des eaux? C'est tout l'enjeu de la réunion du Syndicat des eaux de l'Ile-de-France (Sedif) du 11 décembre. Un contrat immense: 144 communes de banlieue, plus de 4 millions d'habitants qui s'acquittent de l'eau la plus chère de France, un budget supérieur à 300 millions d'euros par an. La bataille fait rage entre les élus guidés par André Santini, qui tient le Sedif depuis 25 ans et défend le maintien au privé, et ceux de gauche qui défendent le retour en régie directe, ne serait-ce qu'au nom des économies.

Martine Orange

Après Paris, la banlieue parisienne va-t-elle à son tour remunicipaliser la gestion de l'eau? C'est tout l'enjeu de la réunion du Syndicat des eaux de l'Ile-de-France (Sedif) ce vendredi 11 décembre. En théorie, il ne s'agit que d'un vote technique: approuver ou non les modalités de l'appel d'offres que se propose de lancer le syndicat. Dans les faits, les 142 élus, membres du syndicat, doivent décider s'ils choisissent de reprendre la distribution de l'eau en régie directe ou s'ils la confient, comme le souhaite la direction du Sedif, encore au privé. La partie est si serrée que personne n'ose avancer un pronostic.

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