Politique économique Note de veille

SNCM : une facture astronomique mais pas de coupable

Dix ans et 450 millions de subventions publiques plus tard, la SNCM reste dans une situation « désespérante ». La faute à qui ? À tout le monde et donc à personne, conclut la commission d'enquête parlementaire. Le 20 décembre, on tire le rideau ?

Philippe Riès

Le 20 décembre, les administrateurs du groupe Veolia pourraient décider le dépôt de bilan de la SNCM dont il est au travers de Transdev, filiale commune avec la Caisse des dépôts, le principal actionnaire (66 % du capital). On peut penser que le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur les conditions de la privatisation en 2006 de l’ancienne compagnie maritime publique, présenté le 11 décembre à l’Assemblée nationale, apportera de l’eau au moulin de ceux qui considèrent, comme le PDG de Veolia Antoine Frérot, qu’il faut au plus vite arrêter les frais dans une « aventure » qui a déjà coûté, sur les dix dernières années, quelque 450 millions d’euros à l’État, c’est-à-dire au contribuable français.

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