Stations de ski: les «pulls rouges» slaloment entre les règles pour sauver leur saison
Confrontés à un effondrement de leur chiffre d’affaires, les moniteurs des écoles du ski français n’ont pas hésité à s’arranger avec les règles en vigueur dans les stations pour optimiser leurs revenus et renflouer leurs structures locales. Alors même qu’ils bénéficient déjà de confortables aides financières de la part des pouvoirs publics.
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Pour lui, de toute façon, la saison était déjà « foutue ». Blessé l’été dernier à l’épaule, Romuald Roche, moniteur de ski à l’Alpe d’Huez, était condamné à rester en bas des pistes. « Finalement, c’était la bonne année pour se casser quelque chose », ironise-t-il. Avec la fermeture des remontées mécaniques, la fréquentation des stations de ski a été divisée par deux, selon les chiffres publiés par l’Association nationale des maires des stations de montagne (ANMSM), l’un des principaux groupes d’intérêts du secteur, actif jusque sur les bancs de l’Assemblée nationale. Pour beaucoup de commerçants, les pertes dépassent 70 % du chiffre d’affaires annuel.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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