Le gouvernement renonce à baisser la part de nucléaire
Aucun arbitrage ne sera rendu sur la fermeture de réacteurs nucléaires avant 2019, déclare Ségolène Royal, confirmant ce que les experts devinaient après des mois de tergiversations.
AprèsAprès des mois de tergiversations, reports et déclarations confuses sur la programmation pluriannuelle énergétique (PPE), l’outil de programmation sur la production et la consommation d’énergie créé par la loi de transition énergétique, Ségolène Royal vient de confirmer dans Le Monde ce que les experts devinaient : le gouvernement ne prendra aucune décision enclenchant la baisse de la part du nucléaire. Dans le cadre de la PPE, « il y aura des réacteurs prolongés et des réacteurs fermés, sous le contrôle de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) », déclare la ministre de l’environnement. Mais aucun arbitrage ne sera rendu avant 2019 : « C’est dans la seconde période de la PPE, entre 2019 et 2023, qu’il va falloir prendre des décisions, avec l’ASN, en fonction du développement constaté des énergies renouvelables et de l’évolution de la demande en électricité. »