Ils sont une centaine à être réunis autour d'un double barbecue, au bord de la voie rapide qui longe la Seine à la frontière de Paris et d'Issy-les-Moulineaux. La majorité porte un costume cravate, nombreux ont chaussé leurs lunettes fumées. L'ambiance est bon enfant. Pourtant, l'exaspération traverse l'assemblée. Ces chauffeurs de VTC veulent, une fois encore, faire entendre leur voix contre les plateformes avec lesquelles ils travaillent. Avant que certains n'entament, ce vendredi 14 avril, une action devant le conseil des prud'hommes (CPH) de Paris pour travail dissimulé, ils ciblent, la veille, Chauffeur Privé, l'enseigne à la cravate rouge, afin d'avertir les investisseurs potentiels – une levée de fonds de 35 millions d'euros est en discussion – des pratiques de la société.
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