Cinquante chauffeurs de VTC demandent leur requalification en CDI
Une poignée de chauffeurs exaspérés par les méthodes des plateformes attaquent Uber et certains concurrents pour travail dissimulé. Ce nouveau bras de fer, principalement orienté contre le leader du VTC en France, confirme une colère qui s'étend à toute l'Europe.
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Ils sont une centaine à être réunis autour d'un double barbecue, au bord de la voie rapide qui longe la Seine à la frontière de Paris et d'Issy-les-Moulineaux. La majorité porte un costume cravate, nombreux ont chaussé leurs lunettes fumées. L'ambiance est bon enfant. Pourtant, l'exaspération traverse l'assemblée. Ces chauffeurs de VTC veulent, une fois encore, faire entendre leur voix contre les plateformes avec lesquelles ils travaillent. Avant que certains n'entament, ce vendredi 14 avril, une action devant le conseil des prud'hommes (CPH) de Paris pour travail dissimulé, ils ciblent, la veille, Chauffeur Privé, l'enseigne à la cravate rouge, afin d'avertir les investisseurs potentiels – une levée de fonds de 35 millions d'euros est en discussion – des pratiques de la société.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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