Le bitcoin a vu son cours multiplié par vingt au fil de l’année 2017. Promesse d’avenir pour les uns, bulle pour d’autres : cette cryptomonnaie reste mal connue. Qu’y a-t-il derrière la « folie bitcoin » ?
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
C’est la vedette du monde financier de cette année 2017. Le bitcoin vaut désormais près de 17 000 dollars, soit vingt fois plus qu’en début d’année. En 2010, il s’échangeait pour quelques cents. Cette folie financière rappelle les bulles les plus invraisemblables du passé et crée la polémique. Face à ses défenseurs qui y voient le moyen de paiement de l’avenir, les économistes font bloc contre lui. Joseph Stiglitz, prix de la banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel, veut l’interdire et Jean Tirole, lauréat de la même récompense, fustige cet actif « sans valeur intrinsèque ». Les banquiers ne sont pas plus charitables. Jamie Dimon, le président de JPMorgan, une des principales banques étatsuniennes, a estimé que le bitcoin était une « fraude ». Une chose est certaine, c’est un phénomène qui ne laisse pas indifférent, même s’il est souvent mal compris. Voici quelques éléments pour tenter de comprendre la « folie bitcoin ».
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.