Le think tank bruxellois Bruegel plaide, dans un article publié ce lundi soir, pour rallonger d'un an le calendrier de réduction des déficits publics établi par la Commission européenne, concernant les membres de la zone euro (« a one year extension »). En clair : repousser, pour la plupart, à fin 2014, plutôt qu'à fin 2013, le retour sous la barre des 3 % du PIB. Intitulé « Règles budgétaires : tout est dans le calendrier », ce texte, co-écrit par André Sapir, passe en revue les nouveaux instruments d'harmonisation budgétaire déjà en place dans l'Union (comme les six règlements et directive du « Six Pack ») et à venir (comme le Traité sur la surveillance, la consolidation et la gouvernance, TSCG, en cours de ratification). Il conclut que ces règles sont efficaces, plus souples qu'il n'y paraît, mais que leur calendrier d'introduction, en pleine déprime économique, les dessert. D'où l'idée de ménager un peu ces économies, en leur accordant, toutes en même temps, un an supplémentaire pour réussir leurs objectifs budgétaires. Et le texte de préciser qu'il reviendrait à la Commission de prendre cette décision. À lire ici.