Économie et social Enquête

EADS: les scénarios pour «tout refaire»

Officiellement, tout est écrit: en 2012, Louis Gallois doit s'effacer de la présidence d'EADS et Tom Enders lui succédera. Pourtant, ils sont nombreux à douter de l'exécution de ce plan, prévu dans le cadre des accords signés par la France et l'Allemagne en juillet 2007. Au terme de dix ans d'existence, le groupe leur paraît être dans une impasse. «Tout est à refaire: l'organisation du groupe, son actionnariat, sa gouvernance. On ne peut pas continuer avec des actionnaires absents», dit un connaisseur du dossier. En coulisses, certains commencent à étudier des scénarios d'évolution.

Martine Orange

Pour EADS, c'est la dernière année de répit. L'année prochaine sera une année électorale, si l'on peut dire. En 2012, le mandat de l'ensemble de la direction arrive à échéance. Chacun se prépare au grand jeu de chaises musicales prévu dans le cadre des accords de juillet 2007 signés entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. Selon

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