Ce que signifie l’obsession du contrôle des chômeurs
La proposition d’un « contrôle journalier » des chômeurs de Pierre Gattaz n’est pas le fruit d’un esprit farfelu, c’est la partie visible d’une logique plus profonde qui réduit le chômeur à n’être qu’un simple instrument de la politique du coût du travail.
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La remarque de Pierre Gattaz, le président du Medef, suggérant mardi 17 octobre pour les chômeurs un « contrôle journalier » pourrait simplement prêter à sourire tant elle est caricaturale. Qui contrôlerait les chômeurs ? Pierre Gattaz serait-il prêt à renoncer à une partie du CICE pour financer les recrutements nécessaires ? Comment seraient-ils contrôlés ? Quel est le sens de ce contrôle dans une démarche de recherche d’emplois ? Tout cela prête évidemment à rire. Mais on aurait tort, alors que s’ouvrent les discussions sur la réforme de l’assurance-chômage, de traiter par le seul mépris, portant fort mérité, ce type de remarques. Il est révélateur de l’état d’esprit nouveau qui domine la France depuis l’élection d’Emmanuel Macron.
De nombreux témoignages et des documents obtenus par Mediapart montrent ce qui est proposé par ce prestigieux établissement catholique. Une quinzaine d'anciens élèves racontent les « humiliations » et les « souffrances » vécues.
La mort d’un bébé survenue la semaine dernière à Lyon a provoqué la stupéfaction. Mais depuis de longs mois, les conditions d’accueil en crèche se dégradent. Et des professionnels, des experts ou représentants du secteur tirent la sonnette d’alarme. Témoignages.
L’ancien président de l’UEFA a reçu de luxueux cadeaux offerts par l’oligarque ukrainien Grigori Surkis, aujourd’hui mêlé à une affaire de « détournement de fonds » présumé en lien avec les fédérations ukrainienne et européenne de football.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
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