Économie et social Parti pris

Marchés: l’Allemagne veut la régulation, la France accepte la soumission

Rigueur, retour rapide aux critères de Maastricht, chasse au déficit public: l'Allemagne et la France semblaient s'accorder sur les mesures à prendre pour consolider l'Europe et l'euro. Jusqu'à ce que Berlin interdise les ventes à découvert à nu... Parti pris.

Martine Orange

Depuis près de deux mois, la France est muette sur la crise européenne, l'euro, la Grèce. Quelquefois, les ministres, la ministre des finances particulièrement, acceptent de livrer quelques commentaires au sortir d'une des innombrables réunions européennes, toujours pour se féliciter des convergences de vue entre les différents partenaires. Sinon, pas d'analyse, pas de projet pour l'avenir, pas même de débat. La énième stratégie de «représidentialisation» de Nicolas Sarkozy, qui désormais entend se faire lointain, n'y est pas pour rien. C'est la chancelière allemande qui donne le ton, pousse ses critères, au nom de son statut de premier contributeur de l'Europe.

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