En urgence, le gouvernement a fait voter le sauvetage de Dexia. Ses engagements s'élèvent à 40 milliards d'euros, soit deux fois le montant des garanties accordées au moment de la faillite du Crédit lyonnais. « Le coût final de cette opération est inconnu », de l'aveu du rapporteur de la commission des finances. Décryptage d'un sauvetage public pour lequel le gouvernement n'a retenu aucune des leçons de la crise de 2008.
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Ce n'est pas le Crédit lyonnais! Tout au long de la présentation du texte pour sauver Dexia, Gilles Carrez, rapporteur (UMP) de la commission des finances de l'Assemblée nationale, n'a cessé d'essayer de rassurer les députés. Non, ce n'est pas exactement le Crédit lyonnais. Il s'agit cette fois de sauver une banque privée, et non un établissement public. Mais, pour le reste, les similitudes sont si nombreuses : même folie des grandeurs chez les dirigeants, doublée dans le cas de Dexia d'une avidité personnelle réelle; mêmes dérives financières sur plusieurs années; même aveuglement de toutes les autorités de contrôle; mêmes mensonges répétés à tous les observateurs. Et les conséquences de ce sauvetage risquent d'être aussi lourdes que par le passé.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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