Le récent accord des partenaires sociaux sur les retraites complémentaires en est un signe mais il en existe de nombreux autres : le patronat comme le gouvernement socialiste voudraient pouvoir avancer lentement vers la retraite à 67 ans. Travailler beaucoup plus longtemps pour gagner beaucoup moins : voilà le scénario inquiétant qui est en gestation.
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François Hollande aura décidément renié tous ses engagements de campagne, les uns après les autres, et se sera méthodiquement appliqué à désespérer ceux qui lui ont permis d’accéder à l’Élysée. S’il en faut une dernière illustration en date, c’est assurément le dossier hautement symbolique des retraites qui l’apporte. Comme il semble loin, en effet, le temps où le candidat aux primaires socialistes promettait d’abroger la principale mesure prise en 2010 par Nicolas Sarkozy, relevant de 60 à 62 ans l’âge légal du départ à la retraite ! Désormais, même si ce n’est pas affiché publiquement, c’est une autre voie qu’empruntent les dignitaires socialistes : en avant, à petits pas vers la retraite… à 67 ans ! Le Medef en rêve depuis longtemps, et c’est vers cela que la France se dirige.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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