Air France: un plan de sauvetage colossal et incohérent
Le gouvernement veut apporter 7 milliards d’euros à la compagnie aérienne. Un plan qui vise surtout à nationaliser provisoirement les déficits. Les questions stratégiques de long terme, notamment environnementales, sont balayées au profit des intérêts à court terme des actionnaires.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Cela fait plusieurs jours que le ministre des finances Bruno Le Maire court micros et caméras pour annoncer que l’État utilisera tous les moyens nécessaires, aussi coûteux soient-ils, pour sauver Air France. Alors que presque tous les avions sont cloués au sol à cause de la pandémie, le plan de sauvetage qui est en gestation risque pourtant de créer la surprise par son ampleur encore plus spectaculaire que prévu. Il pourrait en effet atteindre la somme exorbitante de 7 milliards d’euros, soulevant une cascade de questions portant sur sa cohérence.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.