Il y a quelques années, à Oslo, une maison de retraite sur trois était gérée par un groupe privé. Aujourd’hui, il ne reste plus que cinq Ehpad à but lucratif dans tout le pays. Des multinationales considèrent désormais la Norvège comme « politiquement difficile » : une no-go zone.
Anne Jo Lexander
et Ingeborg Eliassen (Investigate Europe)
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La première entreprise à s’implanter à la maison de retraite de Boganes avait vendu du rêve : du sherry et des cours de danse pour les résidents. Quinze ans après et trois opérateurs privés plus tard, les confettis ont disparu et le grand bâtiment moderne en bois est de retour dans le giron municipal de la ville de Stavanger. Gosta Arthur Berntson, un résident malicieux de 92 ans, ne s’en plaint pas. « Franchement, jene peux parler que de ce que je vois : de super bons sandwichs ! », dit-il. Le nonagénaire, qui a déjà revêtu son gilet pour partir en promenade avec une aide-soignante, assure manger si bien à Boganes qu’il doit surveiller son poids et « sortir faire de l’exercice ».
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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