Économie et social

Vers de vraies-fausses nationalisations

Pour placer la gauche en porte-à-faux et prévenir le choc d'un probable défaut de la Grèce, le projet d'une nationalisation de certaines banques ou compagnies d'assurances est secrètement débattu à l'Elysée. Mais selon des modalités qui ne donneraient presque aucun pouvoir à l'Etat. Alain Minc en est l'un des plus chauds partisans et aimerait au passage sauver certains de ses clients.

Laurent Mauduit

C'est un débat qui se mène dans les coulisses de l'Elysée mais qui pourrait prochainement aboutir. Lancé notamment par Alain Minc, l'entremetteur du capitalisme parisien, il porte sur l'opportunité de procéder à une «vraie-fausse» nationalisation de certains établissements financiers, du secteur des banques ou de l'assurance, les plus ébranlés par la crise financière.

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