Intaxables: « Il n’y a pas de raison de se réjouir outre mesure »
Pour l’eurodéputé allemand Fabio De Masi (Die Linke), les annonces de la commission sur Fiat et Starbucks ne vont pas assez loin. Les entreprises devraient être lourdement sanctionnées. Et elles ne devraient pas reverser l’argent aux États, dont le Luxembourg, qui ont validé les montages.
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LesLes annonces de la commissaire à la concurrence Margrethe Vestager sur Fiat et Starbucks, qui devront rembourser entre 20 et 30 millions d’euros chacune, ont été accueillies mercredi par un concert de louanges à Bruxelles. Mais certains eurodéputés relativisent la portée de cette offensive, qui ne touche pas au cœur des mécanismes de l’évasion fiscale, jugent-ils. C’est le cas de l’Allemand Fabio De Masi, un élu de Die Linke, membre de la Gauche unitaire européenne (GUE, avec le Front de gauche, Podemos, etc.), et rapporteur fictif du rapport sur les « tax rulings » (ces arrangements fiscaux entre États et multinationales) en cours d’écriture au parlement européen. Il s’explique.