Économie et social

Bataille de chiffres sur l’avenir de l’électricité

Début novembre, sortait une étude très médiatisée de l'Union française de l'électricité (UFE), le syndicat professionnel regroupant notamment EDF et GDF-Suez. Mais ses résultats sont-ils crédibles? L'ingénieur et économiste Benjamin Dessus en doute.

Jade Lindgaard

Début novembre, sortait une étude très médiatisée de l'Union française de l'électricité (UFE), le syndicat professionnel regroupant notamment EDF et GDF-Suez. On pouvait y lire que ramener la part du nucléaire à 50% de la production d'électricité − objectif affiché par le candidat socialiste à la présidentielle − augmenterait de moitié la facture des particuliers en vingt ans. Cette évolution coûterait 382 milliards d'euros, soit soixante milliards d'euros de plus qu'avec le scénario actuel. Réduire cette part à 20% entraînerait une dépense de 112 milliards d'euros.

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