Cela devait être la réponse exemplaire de l’Europe au scandale permanent des paradis fiscaux. En réaction à la publication des « Paradise Papers », qui suivaient les LuxLeaks, les « Panama Papers », les Malta Files, etc., Pierre Moscovici, désormais commissaire européen chargé des affaires économiques et financières, promettait une réponse intransigeante, en créant une liste noire des paradis fiscaux. « Il est important que cette liste sorte (...) en 2017, il faut qu'elle soit crédible, à la hauteur, qu'elle soit consistante et il faut qu'il y ait des sanctions appropriées pour les pays qui appartiendraient à cette liste noire », expliquait-il alors. Deux mois après sa parution, la Commission européenne a déjà entrepris de la réviser… à la baisse.
Paradis fiscaux: l'Europe fait marche arrière
Deux mois après avoir établi sa liste noire des paradis fiscaux, l’Europe a déjà décidé de la revoir à la baisse. Le Panama, Dubaï et Macao sont retirés de ce classement et redeviennent très fréquentables.
23 janvier 2018 à 18h23