Saint-Gobain: le piège se referme sur Wendel

Il s'est joué jeudi, au conseil de Saint-Gobain, un de ces coups florentins dont le capitalisme a le secret. Officiellement, la discussion portait sur les moyens pour assurer la santé financière du groupe de matériaux de construction. Mais des arrière-pensées planaient sur un autre sujet: le statut de Wendel, la société d'Ernest-Antoine Seillière, devenue par surprise le premier actionnaire du groupe de matériaux de construction en 2007. Récit.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

En se rendant jeudi au conseil de Saint-Gobain, les administrateurs pressentaient une partie serrée. Tous savaient qu'il allait se jouer à huis clos un de ces coups florentins dont le capitalisme a le secret. Ce fut au-delà de leurs prévisions. Cinq heures de débat, d'arguties juridiques, de calculs financiers. Il fallait assurer la santé financière de Saint-Gobain. Mais des arrière-pensées planaient sur un autre sujet: le statut de Wendel, devenu par surprise le premier actionnaire du groupe de matériaux de construction en 2007. Aujourd'hui, la société d'investissement d'Ernest-Antoine Seillière se retrouve piégée.

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal