Mexico (Mexique), de notre correspondante.– Il est passionné de voitures et rêve de travailler à côté de chez lui, chez les grands noms qui ont fait la gloire de l’industrie automobile. General Motors, Chrysler, Ford, Nissan, Daimler, BMW, « qu’importe, les salaires sont bons dans ce domaine », s’exclame, à la sortie de l’Université polytechnique de Toluca, ce jeune étudiant en deuxième année d’ingénierie automobile. Un « bon » salaire d’environ 14 900 pesos (690 euros) par mois, bien loin des 5 700 dollars mensuels (5 400 euros) auxquels pourra prétendre, une fois sorti de l’université, son camarade américain, lui aussi futur ingénieur.
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Face au protectionnisme de Trump, l’industrie automobile mexicaine serre les dents
Donald Trump veut faire revenir les constructeurs automobiles aux États-Unis, et taxer les importations en provenance du Mexique. Un néomercantilisme qui menace l’industrie la plus globalisée de l’Alena, et qui pourrait avoir de lourdes conséquences pour le « joyau » de l’industrie mexicaine.
24 mars 2017 à 18h24