Procès «Luxleaks»: l’audition laborieuse des témoins

À Luxembourg, les auditions s'égrènent à un rythme lent, et après trois jours d'audience, les trois inculpés n'ont pas encore été entendus. Les magistrats sont attentifs à ne pas laisser les débats déboucher sur un large débat moral, mais la politique s'est tout de même invitée dans les témoignages, pour ou contre les lanceurs d'alerte.

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De notre envoyé spécial à Luxembourg.- À la fin du troisième jour du procès LuxLeaks, à la cité judiciaire de Luxembourg, on n’aura toujours pas entendu les inculpés. Ni les anciens salariés de PriceWaterhouseCoopers (PwC), Antoine Deltour et Raphaël Halet, ni le journaliste Édouard Perrin, tous trois accusés d’avoir commis ou d’être complices de « vol domestique », de « divulgation de secrets d’affaires » et de « violation du secret professionnel ». La faute à l’organisation des audiences, seules trois heures par jour étant consacrées au procès, mais aussi à l’absence de certains témoins convoqués par les avocats de la défense. Le très attendu Marius Kohl, notamment : l’ancien responsable du bureau validant les accords fiscaux entre son pays et les entreprises désireuses d’y payer très peu d’impôts, qui ne s’est exprimé publiquement qu’une seule fois dans le Wall Street journal, a fait transmettre un opportun certificat médical de 14 jours, afin d’être sûr de ne pas être convoqué à une date ultérieure.

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