Crédit mutuel: Arkéa admet la folie de son projet de divorce
Sous la pression de l’Autorité des marchés financiers, Arkéa, que dirige Jean-Pierre Denis, est obligée d’admettre que son projet de divorce d’avec la Confédération nationale du Crédit mutuel est une pure folie, assortie de risques innombrables qui ne sont pas encore tous identifiables ni chiffrables. La banque n’en continue pas moins son aventure hautement périlleuse.
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Voilà des mois que la Confédération nationale du Crédit mutuel (CNCM) répète inlassablement que le projet de sécession de la banque Arkéa, regroupant ses fédérations de Bretagne et du Sud-Ouest, est une pure folie. Ce qui est aussi le point de vue des autorités de tutelle des banques, la Banque centrale européenne (BCE) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), qui dans de nombreux courriers adressés au patron de l’établissement breton, Jean-Pierre Denis, l’ont mis en garde contre son projet, soulignant ses très graves dangers. Et jusqu’à présent, il faut bien admettre qu’Arkéa faisait mine de ne pas entendre ces mises en garde, et continuait, tête baissée, d’avancer dans son aventure.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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