Les créanciers de la Grèce relancent la machine à privatiser
La Troïka, que Syriza avait promis d'écarter du pays, est revenue à Athènes cette semaine. Objectif : préparer le nouvel accord de prêts et de mesures budgétaires qui doit être entériné d'ici le 20 août à Bruxelles. Au centre de ce « mémorandum » figure un nouveau programme de privatisations. L'histoire se répète.
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« Un plan complet jusqu'en 2015 va être finalisé, il vise un programme complet de privatisations à hauteur de 50 milliards d'euros pour la période 2011-2015 – parmi lesquels au moins 15 milliards pour 2011-2012. » Comme un goût de déjà-vu… À quatre années près, ces propos auraient pu être tenus le 13 juillet dernier, date de l'accord signé entre Athènes et ses créanciers. Dans le texte final de l'accord trouvé au sommet de la zone euro au terme de 17 heures de négociations, on découvre en effet la mise sur pied d'un programme de privatisation d'actifs censé générer « 50 milliards d'euros »… Sauf que les propos sus-cités ont été formulés en février 2011, par la voix des représentants de la Troïka (Commission européenne-BCE-FMI), alors en visite à Athènes. À la surprise générale, le triumvirat d'experts annonce alors, devant une assemblée de journalistes et sans autre forme de procès, la création d'un programme de privatisations censé dégager, déjà à l'époque, 50 milliards d'euros de revenus…
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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