Dans les centres commerciaux, «le travail devient moins intéressant et plus répétitif»
Le sociologue Julien Choquet s’est penché sur les conditions de travail dans l’un des plus grands centres commerciaux d’Europe : Lyon Part-Dieu. Entretien.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Derrière les vitrines clinquantes des centres commerciaux, se cache une réalité sociale peu reluisante. Julien Choquet a consacré en 2011 sa thèse de sociologie aux conditions de travail et d’emploi des salariés des commerces et des services dans les centres commerciaux, en s’immergeant deux ans durant dans l’un des plus grands d’Europe : Lyon Part-Dieu. Il abrite plus de 250 points de vente et plus de 2 500 salariés, accueille plus de 30 millions de visiteurs et génère plus de 700 millions d’euros de chiffre d’affaires par an. Fait remarquable : il a été traversé par un mouvement social inédit le 24 décembre 2011, une grève des salariés de différentes enseignes pour dénoncer les conditions de travail dans ce temple de la consommation. Il en a résulté une expérience de syndicalisme de site toujours en cours initiée par la CGT. Au menu des revendications : des places de parking gratuites, la création d'une garderie ou encore d'un espace de restauration collective.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.