Des candidats ayant fait campagne aux législatives en 2022 sous la bannière de l’Union des centristes et des écologistes n’ont pas été remboursés de leurs frais de propagande électorale. Ils réclament leur dû, embarrassant plusieurs responsables politiques qui se renvoient la balle.
Une dizaine d’agents ou ex-agents du renseignement intérieur doivent répondre prochainement devant la justice de divers crimes et délits. Leurs affaires, présentées comme autant de dérives individuelles, posent la question de la déontologie des espions.
Longtemps cantonnées à quelques « bastions », les organisations d’extrême droite cherchent désormais à s’implanter dans toutes les universités, par la voie des urnes ou en organisant la confrontation parfois physique. Les autorités restent passives face au phénomène.
Depuis le 23 avril, une opération judiciaire de grande ampleur est en cours contre le clan Federici, l’un des groupes mafieux les plus puissants de Corse. Dans un style qui n’est pas sans rappeler l’antimafia italienne.
Acteur clé de l’offensive actuelle contre les transitions de mineur·es, Ypomoni se présente comme un simple groupe de parole pour des parents d’enfants trans. Des documents internes consultés par Mediapart montrent combien ce discours de façade cache « une guerre » contre les droits des personnes trans et leurs soutiens.
L’instance chargée de lutter contre le sexisme est en pleine crise, selon des documents internes et des témoignages recueillis par Mediapart. Sa présidente, Sylvie Pierre-Brossolette, dont les propos indignent les salariées, « refuse de se justifier ».
Entre la suspension à titre conservatoire de Guillaume Meurice et les coups de boutoir annoncés contre plusieurs émissions emblématiques de France Inter, les journalistes de la radio publique s’inquiètent d’un « virage éditorial plus large » et d’une reprise en main politique de leur station.
Le 28 mai, le Sénat examine une proposition de loi qui vise à interdire toute transition médicale aux mineur·es. Pour justifier son offensive, Les Républicains ont produit un rapport à prétention scientifique, mais biaisé de toutes parts. Plongée dans les coulisses d’une opération « intoxication ».
Déjà mise en cause dans une enquête sur des détournements au sein de la FNSEA, l’élue Maxette Pirbakas, ancienne figure du RN, a été condamnée à verser plus de 160 000 euros à un assistant qu’elle n’a pas payé pendant deux ans et demi.
Mi-avril, des fosses communes ont été découvertes dans l’enceinte de l’hôpital Nasser, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, après le retrait des troupes israéliennes qui l’avaient attaqué en février et occupaient la ville. Mediapart a retracé le fil des événements.
En mars et en avril, les services de contrôle ont fait cesser pour plusieurs semaines les chantiers de Versailles, de la place de la Concorde et de la tour Eiffel. Les conditions de travail ont été jugées trop dangereuses.
Le parquet de Paris a demandé le renvoi en correctionnelle de la papesse de la presse people, suspectée d’avoir soutiré de l’argent à l’animatrice Karine Le Marchand, grâce à des photos volées de sa fille. Mediapart révèle les dessous de cette affaire.
Fin 2023, le conseil départemental a signé un contrat à 4,5 millions visant à réinsérer les autoentrepreneurs allocataires du RSA. La puissance publique recourt à des investisseurs privés pour financer l’action sociale, avant de les rembourser avec intérêts. Mediapart publie cette fructueuse convention.
Mediapart révèle un rapport sur les contrôles d’identité que le ministère de l’intérieur refuse de publier. Après deux ans de travail ayant abouti à ce résultat très modeste en décembre 2023, le « comité d’évaluation de la déontologie policière », caution citoyenne de la police des polices, est au point mort.
La vénérable institution concentre toutes les difficultés du secteur. Enfants parfois logés en camping à l’encontre de toutes les règles, violences entre jeunes, administration inadaptée des religieuses... Sans oublier le manque de moyens et de bras.
Dans la première partie de cette enquête, Mediapart révélait le fonctionnement d’un des principaux gangs d’Europe, spécialisé dans le trafic de drogue. Dans ce second volet, nous faisons la lumière sur son autre activité : le commerce d’armes de guerre, et ses livraisons à l’extrême droite la plus radicale.