Les Détricoteuses Vidéo

La fabrique de la racaille

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Depuis la révolte des canuts, à Lyon en 1831, la logique de criminalisation des classes et des quartiers populaires n'a pas cessé.

Laurence De Cock et Mathilde Larrère

Novembre 1831. Les ouvriers lyonnais se soulèvent car la monarchie, sortie de la révolution, reste libérale et ne mène aucune politique sociale. Passées la stupeur et la consternation, l'attaque : pour le pouvoir en place, les canuts ne sont que des sauvages. Depuis, la logique de criminalisation des classes et des quartiers populaires n'a pas cessé : elle s'est colorée de racisme et de haine antijeune mais le rejet, le mépris et la répression demeurent les seules réponses. Des Minguettes à Clichy-sous-Bois, les révoltes des quartiers sont perçues au mieux comme de la rage, au pire comme un désir de détruire, retracent les historiennes Laurence De Cock et Mathilde Larrère.

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