Usul. «Islamo-gauchisme»: la gangrène des universités?
De plateaux en plateaux, sociologues et historiens sont sommés de se justifier : il semblerait que les facs hébergent en leur sein des complices des terroristes islamistes, qui y inculqueraient de dangereuses idées menaçant la République.
Pourquoi cette inquiétude soudaine quant à ce qu’on enseigne à l’université publique ? De plateaux en plateaux, sociologues et historiens sont sommés de se justifier : il semblerait que les facs hébergent en leur sein des complices des terroristes islamistes, qui y inculqueraient de dangereuses idées menaçant la République.
Si cette assertion vous semble saugrenue, c’est que vous avez échappé à l’hystérie collective qui a gagné ces derniers jours certains médias, jusqu’aux très sérieux studios de France Culture. Ouvrez les guillemets vous propose donc une séance de rattrapage.
Alors que des milliers de Français sont évacués à cause des incendies, que d’autres sont privés d’eau potable voire meurent au travail à cause de la chaleur, les ultrariches se déplacent en jet privé, bénéficient de dérogations pour pouvoir jouer au golf et accumulent les profits grâce aux énergies fossiles. Un sécessionnisme des riches que le gouvernement acte en perpétuant le statu quo climatique.
Record de sécheresse sur toute la France, feux gigantesques en Gironde, dans le sud de l’Europe et en Californie, mercure dépassant la normale partout sur le globe… Mediapart raconte en images le désastre climatique qui frappe le monde de plein fouet. Ce portfolio sera mis à jour tout au long de l’été.
La bande de Gaza ressort épuisée de cet énième round de violences meurtrières entre Israël et le Djihad islamique palestinien. Malgré la trêve entrée en vigueur dimanche soir, les habitants pleurent leurs morts, les destructions sont importantes, et des centaines de blessés sont toujours à l’hôpital, désespérés par la situation et par les pénuries de médicaments. « J’ai vraiment cru qu’on allait tous mourir, enterrés vivants », raconte un rescapé.
Depuis le début du conflit, la société civile ukrainienne s’est massivement mobilisée pour faire face à l’offensive russe. Alors que les organisations internationales sont critiquées, comme on l’a vu encore récemment avec Amnesty International, la plupart de l’aide humanitaire sur le terrain est fournie par des volontaires à bout de ressources.
par
Clara Marchaud
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