À la Fédération de judo, on peut faire carrière malgré des signalements de violences
La Fédération française de judo conserve depuis plusieurs mois parmi ses cadres dirigeants un entraîneur visé par une enquête judiciaire pour des violences sur d’anciens élèves et un second qui aurait ignoré des signalements pour agression sexuelle.
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ÉluÉlu fin 2020 à la tête de la Fédération française de judo et disciplines associées (FFJDA), Stéphane Nomis a érigé la lutte contre les violences, notamment sexuelles, en priorité absolue. « Il faut libérer la parole et surtout sortir de l’omerta », annonçait-il pendant sa campagne électorale, alors que son sport, l’un des plus importants de France en nombre de licencié·es, était secoué par des révélations visant plusieurs entraîneurs. Depuis, la page d’accueil du site internet de la fédération affiche un imposant bouton rouge « Alerte dérives judo ».