Il se pourrait que, pour une fois, l’expression ne soit pas usurpée. L’affaire de la fraude aux quotas de CO2, dont le procès du principal volet doit s’ouvrir à Paris ce lundi 2 mai, est bien le “casse du siècle”. Les sommes en jeu constituent un défi à la raison : quelques équipes d’escrocs, associées à plusieurs réseaux mafieux français et étrangers, ont réussi à détourner au bas mot 1,7 milliard d’euros à l’État en huit mois seulement, entre l’automne 2008 et le printemps 2009.
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