La crise financière a un effet de loupe: elle permet de mieux cerner certaines erreurs de politique économique commises par Nicolas Sarkozy et quelques-uns de ses prédécesseurs. De la politique budgétaire à la politique fiscale, en passant par la course aux privatisations: ce sont plus de deux décennies de déréglementation effrénée dont on mesure les ravages au travers des turbulences mondiales qui affectent la France. Radiographie en forme de parti pris. Lire aussi les résultats de la réunion d'hier à l'Elysée:Grande réunion de crise et petites décisions
EnEn plus de toutes les turbulences qu'elles charrient, les crises ont souvent une autre conséquence: elles font l'effet d'une loupe. D'un seul coup, on y lit ce que l'on ne distinguait pas auparavant, ou qui n'était qu'à peine perceptible. C'est l'effet inattendu de la violente crise financière qui, partie des Etats-Unis, a bouleversé la planète et atteint violemment la France: comme au travers de verres grossissants, on y discerne les erreurs majeures de politique économique commises par Nicolas Sarkozy et par bien d'autres majorités passées, de droite comme de gauche.