France

Le choc d'un fait divers, les limites des lois lancées sous le coup de l'émotion

L'horreur d'un fait divers – un enlèvement suivi d'assassinat, avec implication d'uncriminel récemment sorti de prison – relance le débat sur le traitement de la récidive. «Castration chimique» réclamée par l'UMP et la ministre de la justice. Mise en cause d'une décision de justice par le ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux. Dénonciation de l'échec de lapolitique pénale du gouvernement par le PS. Derrière la charge émotionnelle, de nouvelles lois sont d'ores et déjà annoncées qui s'ajouteront aux nombreux textes adoptés, ces dernières années, pour éviter la récidive en matière criminelle.

EINCIYAN

Une quadragénaire effectuant son jogging a été enlevée et assassinée en forêt de Fontainebleau, lundi 28 septembre. Rapidement interpellé grâce aux indications qu'avait pu donner la victime sur son téléphone portable, un homme de quarante-sept ans est passé aux aveux. Le principal suspect avait été condamné en 2002 pour l'enlèvement et le viol d'une mineure, commis deux ans plus tôt. Les faits sont terribles et ont donné lieu à un traitement particulier de la part des plus hautes autorités de l'Etat.

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