Le choc d'un fait divers, les limites des lois lancées sous le coup de l'émotion
L'horreur d'un fait divers – un enlèvement suivi d'assassinat, avec implication d'uncriminel récemment sorti de prison – relance le débat sur le traitement de la récidive. «Castration chimique» réclamée par l'UMP et la ministre de la justice. Mise en cause d'une décision de justice par le ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux. Dénonciation de l'échec de lapolitique pénale du gouvernement par le PS. Derrière la charge émotionnelle, de nouvelles lois sont d'ores et déjà annoncées qui s'ajouteront aux nombreux textes adoptés, ces dernières années, pour éviter la récidive en matière criminelle.
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Une quadragénaire effectuant son jogging a été enlevée et assassinée en forêt de Fontainebleau, lundi 28 septembre. Rapidement interpellé grâce aux indications qu'avait pu donner la victime sur son téléphone portable, un homme de quarante-sept ans est passé aux aveux. Le principal suspect avait été condamné en 2002 pour l'enlèvement et le viol d'une mineure, commis deux ans plus tôt. Les faits sont terribles et ont donné lieu à un traitement particulier de la part des plus hautes autorités de l'Etat.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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