France

Liberté de la presse: les députés se réveillent

Les députés de gauche ont saisi le débat sur la réforme de l'audiovisuel public, lundi, pour dénoncer les «conditions choquantes» de l'interpellation, vendredi, du journaliste de Libération, Vittorio de Filippis. Le socialiste Christian Paul voit dans cette affaire «une traduction logique, mécanique du climat de chasse aux sorcières [pratiquée] à l'égard des journalistes qui déplaisent au pouvoir». Et de citer, au micro, l'appel de la Colline lancé par Mediapart et RSF. Au micro de Mediapart, la ministre de la culture, Christine Albanel, a rejeté tout «amalgame» avec la situation générale des médias. Lire aussi: Le «JDD», chaque dimanche, heureux en Sarkozie! Le président prend à contre-pied Dati et Alliot-Marie

Mathilde Mathieu

Lundi 1er décembre, à l'Assemblée nationale, les députés de gauche se sont mobilisés contre la brutalité de l'interpellation, vendredi 28 novembre, du journaliste de Libération, Vittorio de Filippis, dans une banale affaire de diffamation. Se relayant au micro, les socialistes et Noël Mamère (Verts) ont profité du débat, en théorie consacré à la réforme de l'audiovisuel public, pour en condamner les «conditions choquantes», à coups de suspensions de séance.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter