Les partis politiques : détestés mais incontournables

Mal-aimés, les partis restent des rouages irremplaçables de la démocratie représentative. L’élection de 2022 illustre leur réduction à des plateformes logistiques et financières. C’est à gauche, où ils furent « l’arme des faibles », que l’impératif de réinvention apparaît le plus crucial.  

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« Les partis ont fait leur temps. […] Je ne veux plus de filtre entre le peuple et moi et je ne me soumettrai pas à des règles fixées par les partis politiques. » Ainsi s’exprimait Xavier Bertrand dans Corse-Matin en août 2020. C’était il y a un an – et nous pourrions dire il y a un siècle, une éternité. Car depuis, le président des Hauts-de-France a remisé ses déclarations fracassantes sur l’obsolescence des organisations partisanes. Le 11 octobre dernier, en déclarant qu’il participerait au congrès des Républicains (LR), il s’est résigné à revenir dans le giron du parti qu’il avait quitté en décembre 2017. 

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