La coordination nationale des universités a voté lundi après-midi la grève «totale, reconductible, illimitée» à l'unanimité moins deux voix. La journée de grève de lundi a touché 45% des enseignements à l'université selon le syndicat Snesup. Au centre des revendications: le retrait des deux textes qui fâchent le monde de l'enseignement supérieur: le décret d'application de la LRU – votée en août 2007 – sur la «modulation des services», et la réforme de la formation des enseignants.
AA la Sorbonne, dans un amphithéâtre bondé où se rassemblaient quelque 350 personnes, la coordination nationale des universités a voté lundi après-midi la grève «totale, reconductible, illimitée» à l'unanimité moins deux voix. Entre 300 et 350 personnes ont débattu sur les bancs de l'amphi Richelieu pendant plus de quatre heures. Ils appellent à une manifestation nationale le 10 février et à «une cérémonie de non remise» des maquettes -nécessaires à la mise en place de la masterisation de la formation des enseignants- le 13 février. 74 établissements – sur un total de 88 – avaient envoyé des représentants à l'assemblée générale de la coordination, selon les organisateurs.