1er Mai à la Pitié-Salpêtrière: les mensonges du pouvoir
Pendant une soirée et une matinée, plusieurs membres du gouvernement et la direction de l’AP-HP ont assuré que l’hôpital parisien avait été « attaqué » par des manifestants violents. Il n’en a rien été : quelques dizaines de personnes se sont réfugiées au pied des immeubles de l’établissement pour échapper aux lacrymogènes et aux charges policières, avec l’autorisation de sa directrice. Aucun manifestant n’a été menaçant, aucun n’a dégradé les locaux. En revanche, certains ont été frappés par des policiers.
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Que s’est-il passé dans l’enceinte de l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, ce mercredi 1er mai ? En fait, rien. Ou fort peu : quelques manifestants sont entrés dans l’enceinte de l’établissement après avoir cassé le cadenas qui maintenait fermé un portail grillagé. Après presque 24 heures d’une agitation alimentée par le gouvernement et les dirigeants des hôpitaux publics franciliens (AP-HP), les accusations visant des manifestants qui auraient « attaqué » l’hôpital en marge de la manifestation se sont écroulées dans l’après-midi de jeudi.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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