Gilets jaunes, six mois de révolte des oubliés Enquête

1er Mai à la Pitié-Salpêtrière: les mensonges du pouvoir

Pendant une soirée et une matinée, plusieurs membres du gouvernement et la direction de l’AP-HP ont assuré que l’hôpital parisien avait été « attaqué » par des manifestants violents. Il n’en a rien été : quelques dizaines de personnes se sont réfugiées au pied des immeubles de l’établissement pour échapper aux lacrymogènes et aux charges policières, avec l’autorisation de sa directrice. Aucun manifestant n’a été menaçant, aucun n’a dégradé les locaux. En revanche, certains ont été frappés par des policiers.

Dan Israel

Que s’est-il passé dans l’enceinte de l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, ce mercredi 1er mai ? En fait, rien. Ou fort peu : quelques manifestants sont entrés dans l’enceinte de l’établissement après avoir cassé le cadenas qui maintenait fermé un portail grillagé. Après presque 24 heures d’une agitation alimentée par le gouvernement et les dirigeants des hôpitaux publics franciliens (AP-HP), les accusations visant des manifestants qui auraient « attaqué » l’hôpital en marge de la manifestation se sont écroulées dans l’après-midi de jeudi.

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