Sécheresses et crues pourraient réveiller les démons radioactifs des Bois noirs
Depuis plus de 40 ans, près d’un million et demi de tonnes de résidus radioactifs sont stockées sur le site de l’ancienne mine d’uranium des Bois noirs, à cheval entre les départements de l’Allier et de la Loire, avec pour seule protection le couvert d’une lame d’eau de quelques mètres de profondeur. À l’heure du dérèglement climatique, des aménagements majeurs s’imposent.
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SaintSaint-Priest-la-Prugne (Loire).– Le site minier désaffecté des Bois noirs – Limouzat, aux confins des départements de l’Allier et de la Loire, est unique en son genre. Mais d’une originalité dont ses riverains se passeraient bien. Parmi les quelque 250 anciennes mines d’uranium disséminées dans l’Hexagone, qui ont fourni du combustible aux premières bombes et centrales nucléaires françaises, on n’en compte que 17 encore utilisées pour le stockage de résidus radioactifs.