«Quatre heures par jour dans les transports, c'est pas une vie»
Chaque matin à l'aube, une foule d'ouvriers et d'employés quittent la Seine-et-Marne pour gagner Paris ou la banlieue. Mediapart a pris le train avec eux. Au gré des allers-retours, rencontre avec cette France qui se lève tôt, passe plusieurs heures par jour dans les transports, discute de l'élection et de «vous savez qui».
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Poussées par les rafales de vent, huit silhouettes avancent en direction de la gare de la Ferté-sous-Jouarre (Seine-et Marne). Il est 6h23, dans le froid d'une nuit de décembre. Dans quatre minutes, le troisième train de la ligne Château Thierry-Gare de l'Est va démarrer. Corinne, 53 ans, hâte le pas, emmitouflée dans sa grosse parka rouge. Elle embauche à sept heures à Meaux dans une société de nettoyage. «C'est cette rame ou quinze minutes de retard au travail et les réprimandes du chef.»
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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