Police Analyse

Bilan Macron. Déontologie dans la police : cinq ans de déni

Sur les contrôles au faciès, les violences policières ou le racisme au sein de l’institution, le gouvernement a promis l’intransigeance tout en minimisant les fautes. Affaire après affaire. 

Camille Polloni

En mars 2019, Emmanuel Macron plante le décor : « Ne parlez pas de “répression” ou de “violences policières”, ces mots sont inacceptables dans un État de droit. » « Quand j’entends le mot violences policières, personnellement, je m’étouffe », complète son ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, un an plus tard. Aux yeux de l’exécutif, l’usage de cette expression est désormais réservé aux radicaux, aux excités de mauvaise foi, aux « anti-flics ».  

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