L'enquête sur le train de vie de l’ex-ministre de l’intérieur conduit à s’interroger sur ses liens avec les intermédiaires en armement. Le premier d’entre eux, Ziad Takieddine, a consigné toutes ses interventions en faveur de Claude Guéant au ministère de l’intérieur et à l’Élysée.
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« Jamais« Jamais je n’ai vu passer de financement libyen », a répété Claude Guéant, brièvement questionné par Mediapart, jeudi. L’ancien ministre de l’intérieur le clame partout : le virement de 500 000 euros qu’il a reçu en 2008, dévoilé cette semaine par le Canard enchaîné, n’a « rien à voir » avec la Libye. Ses explications confuses, et très vite démenties (lire ici et la), n’y changent rien. Qu’il parvienne ou pas à clarifier l’origine de ses fonds, l’ancien proche collaborateur de Nicolas Sarkozy est devenu, par la faute de l’intermédiaire Ziad Takieddine, l’un des premiers suspects dans l’enquête sur le financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.