Charles Piaget, une leçon de liberté

1973. Aux usines Lip de Besançon démarre la grève la plus emblématique de l'après-68. Quarante ans plus tard, ce combat des ouvriers et ouvrières de l'horlogerie résonne encore. Rencontre avec Charles Piaget, l'une des figures de la lutte, qui a délaissé il y a vingt ans la CFDT pour l'association Agir contre le chômage. Ses capacités d'indignation restent intactes.

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« Ton patron a besoin de toi, tu n'as pas besoin de lui », « C'est possible : on fabrique, on vend, on se paie ». Printemps-été 1973. La France se réveille avec les dessins, les slogans et l’aplomb des Lip, ces 1 200 ouvriers et ouvrières de l’horlogerie de Besançon condamnés au licenciement par la multinationale suisse Ebauches et SA. Durant des mois, les Lip vont déclencher la grève et la lutte la plus extraordinaire de l'après-68 pour défendre leur outil de travail menacé de fermeture. Ils reprennent la geste soixante-huitarde – occupation, démocratie directe –, déchaînent les passions, mobilisent les foules en France et en Europe. Une épopée ouvrière sans précédent gravée dans les mémoires de ceux qui l'ont connue comme de ceux qui n'étaient pas nés.

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