Parcoursup: l’interminable attente des laissés-pour-compte

En ce début août, un peu moins de 70 000 candidats sont en attente d’une place dans l’enseignement supérieur. Si le ministère juge que la procédure se déroule à merveille, les bacheliers encore dans l’expectative doivent échafauder des stratégies pour ne pas se retrouver démunis à la rentrée. Quitte à accepter une affectation par défaut. 

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Sitôt le bac passé, Florian Poitout, 19 ans, a pris l’habitude de se coucher très tard. Nulle volonté pour l’adolescent de profiter d’une quelconque vie nocturne trépidante. Le jeune homme veillait simplement à ne pas s’endormir avant deux heures du matin pour pouvoir rafraîchir l’application Parcoursup. Il a pu suivre en temps réel l’avancée de son dossier et ainsi vérifier s’il avait pu grignoter quelques places dans la longue file d’attente. En effet, les candidats ont vite remarqué que le logiciel se mettait à jour la nuit. Cette activité n’a pas spécialement plu au jeune homme, loin s’en faut. « En vacances, il y a quand même mieux comme motivation pour rester éveillé après 2 heures du matin que Parcoursup », commente-t-il. 

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