Gauche(s) Reportage

La « fronde » du Palais-Bourbon se décline dans les baronnies socialistes

L'initiative “Vive la gauche”, lancée par les députés “frondeurs” fin août, se prolonge localement. À Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), à côté de la circonscription ouvrière de Laurent Fabius, plus de deux cents militants se sont réunis pour demander à leur tour un changement de cap au gouvernement, et un congrès à la direction du PS.

Stéphane Alliès

Au milieu des assiettes de couscous et d'une chorale gospel chantant Bella ciao, la « salle festive » de Saint-Étienne-du-Rouvray a accueilli jeudi soir une des premières répliques de la fronde socialiste, qui n'agitait jusqu'ici que le groupe socialiste de l'Assemblée nationale. Dans cette ville de l'agglomération rouennaise, administrée par des communistes alliés au PS, la petite centaine de militants de la section locale a fait de son traditionnel banquet républicain annuel un rendez-vous labellisé « Vive la gauche », du nom de ce collectif militant créé lors des dernières universités de La Rochelle (lire ici) par les députés de « l'Appel des cent ». Alors que ceux-ci n'ont plus été que trente-trois à s'abstenir lors du vote de confiance au gouvernement Valls 2 (lire ici), le 16 septembre dernier, leur initiative se relaie peu à peu sur le territoire.

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