Justice Chronique

Des militants d’« ultragauche » jugés pour terrorisme : les clés du procès

Le tribunal correctionnel de Paris se penche, à partir du 3 octobre, sur la seule affaire de terrorisme reprochée à la mouvance dite d’« ultragauche », cinq ans après le fiasco de Tarnac. L’accusation parle de l’existence de charges réelles. La défense dénonce une pure construction policière.  

Matthieu Suc

C’est un procès compliqué qui doit s’ouvrir, mardi 3 octobre, devant la 16ᵉ chambre du tribunal correctionnel de Paris. D’un côté, la défense des prévenus dénonce un procès aux relents politiques, qui n’est pas sans rappeler, selon elle, le fiasco de l’affaire de Tarnac. De l’autre, un dossier judiciaire qui entend, avec ses forces et ses faiblesses, faire condamner six hommes et une femme pour « association de malfaiteurs terroriste » à l’issue de trois semaines de débats. Et, au-dessus, ou plutôt à côté, un contexte français de chasse aux sorcières lancée par le gouvernement, tendant à criminaliser toute action de militants venus de mouvances d’extrême gauche.

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