France Confidentiel

Mélenchon fait un appel du pied à ses anciens camarades lambertistes

Les clins d'œil se multiplient entre Jean-Luc Mélenchon et le Parti ouvrier indépendant (POI).

Stéphane Alliès

Les clins d'œil se multiplient entre Jean-Luc Mélenchon et le Parti ouvrier indépendant (POI), héritier de l’Organisation communiste internationaliste (OCI), branche trotskyste « dite lambertiste », à laquelle a appartenu le héraut du Front de gauche dans sa jeunesse au début des années 1970, avant d’en être radié en 1975.
Déjà, le 26 octobre dernier, Mélenchon évoque dans son blog son envie de voir s’élargir le Front de gauche jusqu’à toute « la gauche du Non ». Il évoque le NPA, « Mais pas seulement ». Et l’ancien “camarade Santerre” (le pseudo de Mélenchon à l’OCI) de glisser : « De nombreux camarades ont été impressionnés par la force des cortèges du POI dans la manifestation du 30 septembre, écrit-il. Et aussi par l’esprit de coopération tranquille qui a régné partout dans sa préparation avec les militants de ce parti. Dans ces conditions, on a le devoir d’y lire une intention. À notre tour peut-être de faire un pas aussi. »
Ce 1er novembre, un pas de plus a été fait par Mélenchon, qui accorde une interview à l’organe du POI, Information ouvrière, qui titre sa page (mais pas à la Une) : « La forme et les contenus du Front de Gauche “ne sont pas figés”. »

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