Saisie, la justice administrative pourrait bien suivre les arguments des opposants au projet de barrage et déclarer illégale sa construction. Le conseil général du Tarn a conscience des nombreuses failles juridiques de son projet mais refuse de l’abandonner. L'État devra trancher à l'issue de la réunion de mardi.
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IlIl reviendra finalement au gouvernement de trancher. Quel que soit le choix de Ségolène Royal et Manuel Valls, ils devront prendre en compte un élément de taille : d’ici un ou deux ans, s’il est construit, le barrage de Sivens a de fortes chances d'être déclaré illégal par la justice. La ministre de l’écologie réunit mardi les acteurs locaux pour faire le point sur le dossier. Entre l’émotion populaire suscitée par la mort de Rémi Fraisse, la pression de la FNSEA et l’entêtement des élus locaux, Ségolène Royal devra choisir, elle qui a estimé dimanche que ce projet était le fruit «d'une erreur d'appréciation» : faut-il, ou non, poursuivre la réalisation d’un projet décrit comme « médiocre » par ses experts et sur lequel pèse un tel risque juridique ?
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