Le procès des attentats du 13-Novembre Chronique

13-Novembre : « On est passé dans l’extrême par rapport à la religion »

La cour d’assises spéciale a entamé les interrogatoires de personnalité des accusés. Salah Abdeslam et Mohamed Abrini ont été entendus, mardi.

Karl Laske

«Alors M. Abdeslam. On commence par vous. C’est l’ordre alphabétique qui veut ça », lance le président Jean-Louis Périès. Et Salah Abdeslam se lève. Le dixième homme des commandos du 13-Novembre retire l’ample masque noir qui cache sa figure. Il dévoile un visage plus rond qu’auparavant, une fine moustache et une barbe fournie. Le regard toujours posé dans les yeux de ses interlocuteurs, il se plie avec calme et circonspection à son interrogatoire par la cour d’assises. Pas de rebuffades comme le premier jour lorsqu’il avait refusé d’articuler le nom de ses parents. Pas de déclaration ni d’explication politique justifiant les attentats. Salah Abdeslam suit l’ordre du jour de la semaine, un moment incontournable de la cour d’assises : l’interrogatoire de personnalité. 

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