La ville de Cannes renoue avec le parfum du scandale
Entre 2001 et 2014, sous les deux mandats du maire Bernard Brochand, un système occulte a prospéré à Cannes. Des soupçons judiciaires de favoritisme, de détournement de biens publics ou de trafic d’influence planent aujourd'hui sur la ville. De nombreuses mises en examen ont été prononcées dans l'entourage de l'ancien maire. Mediapart révèle les pièces du dossier.
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Au palais de justice de Grasse, dans les Alpes-Maritimes, le juge Jean-Pierre Murciano s’apprête à convoquer le député (LR) Bernard Brochand, maire de Cannes de 2001 à 2014, afin de l’auditionner dans le cadre d’une information judicaire pour corruption ouverte le 16 juillet 2012 par le parquet de Grasse. Mondialement connue pour son festival de cinéma, Cannes jouit aussi d’une tenace réputation de ville corrompue et corruptrice. Son ancien maire, Michel Mouillot (élu de 1989 à 1996), reste à ce jour titulaire du triste record d’élu le plus lourdement condamné de la Ve République. Il est sorti de la prison des Baumettes début 2007, après avoir passé trois ans derrière les barreaux.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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