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Doubs : le duel PS-FN fait tanguer l'UMP

Au terme d'un bureau politique marathon ponctué de « crises de colère » et de « phrases définitives », le parti a réaffirmé dans la douleur la doctrine du « ni-ni », contre l'avis de Nicolas Sarkozy, d'Alain Juppé et de NKM.

La rédaction de Mediapart

Dans une « ambiance tendue », les hiérarques de l'UMP avaient à départager mardi 3 février au soir deux motions. La première, défendue par Alain Juppé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Dominique Bussereau, Édouard Philippe, Roger Karoutchi, Franck Riester ou Jean-Pierre Raffarin, stipulait que l'UMP ne pouvait pas prendre « le risque de l'élection d'un député du Front national ». Le texte recommandait donc aux électeurs du Doubs de « voter blanc, de s'abstenir ou voter pour le candidat PS ». Au cours des débats, ces trois options explicites ont disparu, remplacées par la simple formule « les électeurs sont libres de choisir ».

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